L'article 63 du Statut de la Cour internationale de Justice donne aux États le droit d'intervenir lorsqu'il s'agit d'interpréter des accords dont ils font partie, même s'ils ne sont pas des parties au conflit.
Citant Michael Martin, le communiqué a rapporté que l'intervention en tant que tiers dans une affaire portée devant la Cour internationale de Justice est une question relativement complexe. Et d'ajouter:
Après une analyse et des consultations minutieuses et complètes au cours des six dernières semaines, nous avons décidé d'intervenir dans l'affaire de génocide intentée par l'Afrique du Sud contre Israël.
Et d'affirmer:
Ce que nous avons vu en Israël le 7 octobre dernier, et ce que nous voyons actuellement à Gaza, montre des violations flagrantes du droit humanitaire international à grande échelle.
Le 11 mars dernier, la Cour internationale de Justice a annoncé que l'Afrique du Sud avait soumis une demande urgente visant à préciser des mesures de précaution supplémentaires et à modifier l'ordonnance de la CIJ rendue le 26 janvier 2024, ainsi que sa décision ultérieure rendue le 16 février, dans l'affaire intentée contre Israël, relative à l'application de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide dans la bande de Gaza.
Ce fut la troisième requête déposée par l'Afrique du Sud contre Israël devant la Cour, qui est la plus haute instance judiciaire des Nations unies, depuis que Tel-Aviv a entamé ses opérations militaires meurtrières contre la bande de Gaza, qui se poursuivent depuis 5 mois.