Le nouveau ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné.
Le nouveau ministre français des Affaires étrangères a fait vendredi de l'Union européenne sa priorité, annonçant qu'il se rendrait "dans les prochains jours" en Allemagne et en Pologne, sur fond d'enlisement de la guerre en Ukraine.
Le nouveau ministre français des Affaires étrangères a fait vendredi de l'Union européenne sa priorité, annonçant qu'il se rendrait
"dans les prochains jours"
en Allemagne et en Pologne, sur fond d'enlisement de la guerre en Ukraine.
"L'avènement de l'Europe sera ma priorité",
a déclaré Stéphane Séjourné lors de la passation de pouvoir avec sa prédécesseure au Quai d'Orsay, la diplomate Catherine Colonna. Et d'ajouter:
Le réarmement de la France passe par le réarmement de l'Europe. Je me rendrai dans les prochains jours à Berlin et à Varsovie.
Stéphane Séjourné, un proche du président Emmanuel Macron nommé jeudi soir aux Affaires étrangères a encore déclaré:
Je sais que le monde fait peur (...), que vous êtes fiers de votre pays (...), de sa voix unique au monde, de sa vocation universelle.
"Ce ministère est une voix dans le monde mais aussi votre bouclier face au désordre mondial. Notre mission est d'offrir à notre pays un monde plus sûr pour vous et vos enfants"
, a-t-il souligné.
"Aider l'Ukraine, c'est garantir la victoire de la démocratie",
a-t-il poursuivi.
"Négocier des traités diplomatiques, c'est garantir votre avenir (...). Promouvoir un juste échange pour le commerce extérieur c'est garantir vos emplois. Faire l'Europe, c'est garantir un avenir à notre pays et à nos enfants".
Catherine Colonna s'est pour sa part efforcée d'apaiser la colère des diplomates face à une profonde réforme du corps diplomatique qui a provoqué des remous.
Après avoir obtenu une hausse substantielle de son budget sur plusieurs années, elle a souligné:
Je vous laisse un ministère en meilleur ordre et un monde trop en désordre.
"Tous mes vœux vous accompagnent pour que ce monde soit plus ordonné",
a également déclaré Mme Colonna, longuement applaudie, sans oublier de noter qu'elle n'avait été que la seconde femme nommée à ce poste et qu'elle avait eu à cœur de porter la diplomatie féministe.
"Il reviendra à un homme"
de poursuivre ce travail, a-t-elle conclu.
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