Les souffrances des Gazaouis sont "déchirantes" pour le secrétaire d'État américain Blinken

Crédit Photo : FABRICE COFFRINI / AFP

Le secrétaire d'État des États-Unis, Antony Blinken, lors d'une session du Forum économique mondial (WEF) à Davos, en Suisse, le 17 janvier 2024.

Le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, a qualifié ce mercredi les souffrances des Palestiniens à Gaza, au bout de trois mois d'attaques israéliennes, de "déchirantes", ajoutant qu'"il doit y avoir une autre voie" qui réponde aux préoccupations d'Israël.

Lors du Forum économique mondial de Davos, en Suisse, le secrétaire d'État américain a déclaré:

Ce que nous voyons chaque jour à Gaza est déchirant, et la souffrance que nous voyons parmi des hommes, des femmes et des enfants innocents me brise le cœur.

Blinken a qualifié

“la tragédie“

dans la bande assiégée de Gaza de

“dévastatrice“

et d'ajouter que:

"Cela renforce également ma conviction qu'il doit y avoir et qu'il existe une autre manière de répondre aux préoccupations et aux questions les plus profondes d'Israël".

Et de dire:

Les Israéliens doivent vivre en sécurité. Ils ne peuvent pas revivre les événements du 7 octobre. Aucun pays n'accepterait que les événements du 7 octobre se répètent.

Depuis le début du conflit le 7 octobre, les responsables américains ont souligné leur solidarité avec Israël à la suite de l'attaque transfrontalière du Hamas, qui a fait environ 1 200 morts israéliens, tout en l'exhortant à éviter les erreurs commises par les États-Unis dans la foulée des attentats terroristes du 11 septembre 2001.

Suite à l'opération "Déluge d'Al-Aqsa", Israël a lancé des attaques militaires incessantes contre Gaza qui durent depuis plus de trois mois, suscitant l'indignation internationale pour ses frappes contre les hôpitaux, les écoles et les civils.

Durant cette campagne militaire israélienne, au moins 24 448 Palestiniens ont été tués et 61 504 autres blessés (selon un bilan provisoire), la majorité des victimes étant des femmes et des enfants.

Selon l'ONU, 85 % de la population de Gaza a été contrainte au déplacement à l'intérieur de l'étroite enclave, à cause des graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments.

À lire également: