Une chute brutale des promesses de dons l'année dernière n'a laissé que 553 millions de dollars pour répondre à leurs besoins, un montant bien inférieur à celui nécessaire aux ONG, entrainant une réduction de leurs rations alimentaires.
Mardi, l'agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) a exhorté les donateurs internationaux à renforcer leur engagement, sous peine de voir s'aggraver la crise humanitaire.
Avec la chute des dons, les réfugiés risquent d'être confrontés à des difficultés encore plus grandes dans leur vie quotidienne.
Ce manque de moyens a contraint le Programme alimentaire mondial (PAM) à réduire les rations alimentaires ce mois-ci dans les camps de réfugiés, où la malnutrition est endémique.
Ces réductions risquent d'entraîner une aggravation de la malnutrition, des déscolarisations et des mariages forcés d'enfants, a souligné Johannes van der Klaauw.
Le Bangladesh a du mal à subvenir aux besoins de cette immense population de réfugiés et les perspectives d'un retour en Birmanie ou d'une réinstallation ailleurs sont peu probables.
Un grand nombre de réfugiés, dont plus de 2.000 l'an dernier selon l'UNHCR, ont tenté des traversées maritimes périlleuses à la recherche d'une vie meilleure loin des camps. Environ 200 d'entre eux auraient péri ou ont disparu en mer l'an dernier.