Le ministre égyptien des affaires étrangères, Badr Abdelatty, a tenu une conférence de presse conjointe avec son homologue français Stéphane Séjourné au Caire.
Abdelatty a ajouté :
L'Égypte déploie des efforts extraordinaires pour contenir les conséquences désastreuses de la guerre prolongée à Gaza et joue un rôle responsable pour empêcher que la situation ne devienne incontrôlable.
Le chef de la diplomatie égyptienne s'est également montré optimiste quant au soutien de la France à la solution des deux États.
Bien que les médiateurs n'aient pas divulgué les détails de la nouvelle proposition, ils ont noté qu'elle s'alignait sur les principes énoncés par le président Biden le 31 mai 2024 et sur la résolution n° 2735 du Conseil de sécurité.
Le Hamas a refusé de s'engager dans les nouvelles discussions, insistant pour que Tel-Aviv adhère aux accords conclus en juillet, qui avaient été approuvés par Biden deux mois auparavant, comme l'ont rapporté les médias.
Israël, faisant fi d'une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies exigeant un cessez-le-feu immédiat, a fait l'objet d'une condamnation internationale en raison de la poursuite de son offensive brutale sur Gaza depuis l'attaque du 7 octobre de l'année dernière par le groupe de résistance palestinien, le Hamas.
Plus de dix mois après l'assaut israélien, de vastes étendues de Gaza sont en ruines, soumises à un blocus paralysant de la nourriture, de l'eau potable et des médicaments.
Israël est accusé de génocide par la Cour internationale de justice (CIJ), qui lui a ordonné de mettre immédiatement fin à son opération militaire dans la ville méridionale de Rafah, où plus d'un million de Palestiniens s'étaient réfugiés pour échapper à la guerre avant d'être envahis le 6 mai.