Le ministre irakien des Affaires étrangères, Fuad Hussein, s'exprime lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue iranien à Téhéran, le 13 septembre 2023.
Le Sultanat d'Oman a exprimé samedi sa solidarité avec l'Irak et sa sécurité, sa souveraineté et son intégrité territoriale, à la suite des frappes américaines contre des cibles en Syrie et en Irak, vendredi soir.
C'est ce qui ressort d'un entretien téléphonique effectué entre le ministre omanais des Affaires étrangères, Badr bin Hamad Al Busaidi et son homologue irakien, Fuad Hussein, selon l'agence de presse omanaise, dans un communiqué.
Les deux ministres ont souligné
"l'importance d'empêcher l'expansion du cercle de conflit dans la région, appelant à mettre fin à la guerre israélienne en cours dans la bande de Gaza et à poursuivre les efforts internationaux pour un cessez-le-feu total et permanent et parvenir à une paix juste et globale avec la participation de toutes les parties"
, selon le même communiqué.
Samedi à l'aube, le commandement central américain (CENTCOM) a annoncé le lancement de frappes en Irak et en Syrie contre 85 cibles de la Force al-Qods des Gardiens de la révolution iraniens et des milices qui lui sont affiliées.
L'agence de presse du régime syrien, SANA, a rapporté
''qu'un certain nombre de civils et de soldats''
avaient été tués et blessés à la suite de frappes américaines lancées sur des zones de l'est de la Syrie, près de la frontière avec l'Irak.
Les États-Unis ont annoncé avoir lancé des frappes de représailles à la suite de l'attaque d'une base américaine à la frontière jordano-syrienne il y a quelques jours, où trois soldats ont été tués et 25 autres blessés.
Washington a tenu pour responsable la
''Résistance islamique en Irak''.
Depuis le début de la guerre israélienne contre Gaza et les catastrophes humanitaires et sanitaires qu'elle a provoquées, la région a été le théâtre de tensions accrues et de frappes mutuelles entre Israël et ses principaux alliés, les États-Unis et le Royaume-Uni, avec des groupes armés soutenant les mouvements de résistance de Gaza, à savoir le Hezbollah libanais, le groupe Houthi du Yémen et la
"résistance islamique"
soutenue par l'Iran.
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