Le militant politique américain, Cornel West, critique le veto américain sur le cessez-le-feu à Gaza

Les États-Unis ont opposé leur veto, ce vendredi, à un projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat pour mettre un terme à l'effusion de sang actuelle dans la bande de Gaza, à un moment où le bilan des tués continue de s'alourdir.

Le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré samedi que l'utilisation par Washington de son droit de veto au Conseil de sécurité de l'ONU pour empêcher une résolution appelant à un cessez-le-feu "immédiat" à Gaza était une démarche "agressive et immorale".

La Chine a déclaré samedi que le veto américain à une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU appelant à un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza était "décevant et regrettable".

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé que la Déclaration universelle des droits de l'homme de l'ONU est ouvertement violée à Gaza, dans les territoires palestiniens occupés.

L'administration américaine s'est empressée de livrer d'urgence 45.000 obus de chars à Israël pour poursuivre le massacre à Gaza. Biden a autorisé la livraison du premier lot d'obus "en utilisant son autorité d'urgence" pour contourner le Congrès. S'exprimant lors du "Programme du visage de l'humanité, la Journée internationale des droits de l'homme" organisé par la présidence des droits de l'homme du AK Parti (le Parti de la Justice et du Développement) au centre de congrès Haliç, le président turc Recep Tayyip Erdoğan a attiré l'attention sur le soutien des États-Unis aux sionistes et a rappelé le dicton "le monde est plus grand que 5" et a déclaré : "Que s'est-il passé hier ? Le cessez-le-feu a été rejeté uniquement par le veto des États-Unis. Existe-t-il une telle justice ? Comment le monde peut être juste ainsi ? Mais ce que nous disons, nous, c'est qu'un monde juste est possible. Mais certainement plus avec les États-Unis".