Antonio Guterres, soulignant qu'un statu quo n'était pas viable, avait en janvier mis sur la table trois options pour l'évolution de la mission, d'une augmentation des effectifs à un retrait total des troupes si des conditions clés n'étaient pas remplies.
Dans un rapport publié en début de semaine, il a recommandé au Conseil la solution intermédiaire, c'est-à-dire une "reconfiguration" de la mission pour la concentrer, à effectifs constants, sur un nombre de priorités limités.
La réunion de vendredi a montré une nouvelle fois les divisions au sein du Conseil de sécurité sur la façon de faire évoluer la Minusma créée en 2013 pour aider à stabiliser un Etat menacé d'effondrement sous la poussée terroriste, protéger les civils, contribuer à l'effort de paix, défendre les droits humains...