Le Conseil de sécurité de l'ONU apporte son soutien au plan de trêve américain à Gaza

09:5111/06/2024, Salı
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Le 31 mai, Joe Biden a déclaré qu'Israël avait présenté un accord en trois phases qui mettrait fin aux hostilités à Gaza et garantirait la libération des prisonniers détenus dans l'enclave côtière.
Crédit Photo : MICHAEL M. SANTIAGO / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP
Le 31 mai, Joe Biden a déclaré qu'Israël avait présenté un accord en trois phases qui mettrait fin aux hostilités à Gaza et garantirait la libération des prisonniers détenus dans l'enclave côtière.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a apporté lundi son soutien au plan de cessez-le-feu à Gaza, ajoutant son poids derrière la campagne diplomatique menée par les États-Unis pour promouvoir cette proposition en trois phases.

La résolution préparée par les Américains - qui a recueilli 14 voix pour, la Russie s'abstenant -
"salue"
la proposition de trêve annoncée le 31 mai par le président Joe Biden.

La résolution adoptée souligne les efforts diplomatiques menés par l'Égypte, les États-Unis et le Qatar, et salue la proposition en trois phases présentée par Joe Biden à la fin du mois de mai.

La résolution indique qu'Israël a accepté la proposition de Joe Biden et appelle le Hamas à faire de même et à la mettre en œuvre.


À l'issue du vote, la représentante des États-Unis auprès des Nations unies, Linda Thomas-Greenfield, s'est félicitée de l'adoption de la résolution et a appelé le Hamas à accepter l'accord visant à mettre fin aux combats. Et de déclarer:


Ce conseil et les pays de toute la région et du monde entier ont approuvé cet accord.

Thomas-Greenfield a déclaré qu'un accord de cessez-le-feu ouvrirait la voie à une cessation durable des hostilités et à un avenir meilleur pour tous, soulignant l'engagement en faveur d'une solution à deux États dans le conflit israélo-palestinien.


Accord en trois phases


Le 31 mai, Joe Biden a déclaré qu'Israël avait présenté un accord en trois phases qui mettrait fin aux hostilités à Gaza et garantirait la libération des prisonniers détenus dans l'enclave côtière. Ce plan prévoit un cessez-le-feu, un échange de prisonniers et la reconstruction de Gaza.

Selon les grandes lignes de la résolution, la première phase propose
"un cessez-le-feu immédiat, total et absolu, la libération des prisonniers, notamment des femmes, des personnes âgées et des blessés, la restitution des dépouilles de certains prisonniers décédés, la libération des prisonniers palestiniens, le retrait des forces israéliennes des zones peuplées de Gaza, le retour des civils palestiniens dans leurs maisons et leurs quartiers dans toutes les parties de la Bande de Gaza, y compris dans le nord, ainsi que la distribution sécurisée et efficiente de l'aide humanitaire à grande échelle dans l'ensemble de la Bande de Gaza à tous les civils palestiniens qui en ont besoin, y compris les unités d'habitation livrées par la communauté internationale".

La deuxième phase comprend la libération de tous les prisonniers encore détenus à Gaza, tout en mettant fin de façon permanente aux hostilités pour aboutir au
"retrait total des forces israéliennes de la Bande de Gaza".

Quant à la troisième phase, la résolution propose le lancement d'un plan de reconstruction à long terme de Gaza, avec la restitution des dépouilles des prisonniers décédés.


Israël poursuit son offensive meurtrière contre la Bande de Gaza depuis le 7 octobre dernier, en dépit d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat.


Depuis, plus de 36 700 Palestiniens ont été tués à Gaza, dont une majorité de femmes et d'enfants, et plus de 83 500 autres ont été blessés, selon les autorités sanitaires locales.

Huit mois après le début de la guerre israélienne, de vastes étendues de Gaza sont réduites à l'état de ruines et soumises à un blocus paralysant qui prive les habitants de denrées alimentaires, d'eau potable et de médicaments.


Israël est poursuivi pour
"crime de génocide"
devant la Cour internationale de justice, dont la dernière ordonnance a enjoint Tel-Aviv de cesser immédiatement ses opérations dans la ville méridionale de Rafah, où plus d'un million de Palestiniens s'étaient réfugiés pour échapper à la guerre avant que la ville ne soit envahie, le 6 mai dernier.

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