Shoukry a souligné l'importance de parvenir à un cessez-le-feu à Gaza, afin de préserver la vie des civils palestiniens, a déclaré le ministère égyptien des Affaires étrangères dans un communiqué.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté, lundi, une résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat à Gaza pendant le mois de jeûne islamique du ramadan.
Shoukry a appelé à faire pression sur Israël pour qu'il ouvre tous les points de passage terrestres avec Gaza afin de garantir l'acheminement d'une aide suffisante vers l'enclave assiégée.
Selon le communiqué, le ministre égyptien a appelé à l'adoption d'une approche différente de la question palestinienne, qui inclut des efforts sérieux en vue de la reconnaissance d'un État palestinien et de son adhésion aux Nations unies.
Les deux ministres ont également discuté des tensions actuelles en mer Rouge et de la situation au Liban, au Soudan, en Libye et au Yémen, est-il précisé dans le communiqué.
Israël mène une offensive militaire meurtrière contre l'enclave palestinienne, depuis l'attaque transfrontalière lancée, le 7 octobre, par le mouvement de résistance palestinien, Hamas, au cours de laquelle quelque 1 200 Israéliens auraient été tués, selon les autorités de Tel-Aviv.
Depuis lors, 32 552 Palestiniens ont été tués et quelque 74 980 autres blessés, selon le dernier bilan communiqué par les autorités sanitaires palestiniennes.
L'armée israélienne a également imposé un blocus sur la Bande de Gaza, exposant à la famine la majeure partie de la population, en particulier les habitants du nord.
La guerre israélienne, qui en est à son 174e jour, a poussé 85 % de la population de Gaza à se déplacer à l'intérieur du territoire, dans un contexte de pénurie aiguë de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60 % des infrastructures de l'enclave ont été endommagées ou détruites, selon les Nations unies.
Israël est poursuivi devant la Cour Internationale de Justice (CIJ) pour crime de génocide. Une ordonnance rendue en janvier a enjoint Tel-Aviv de mettre fin aux actes à caractère génocidaire et de prendre des mesures pour garantir l'acheminement de l'aide humanitaire à la population civile de la Bande de Gaza.