Selon le responsable, Boris Pistorius, l'aide inclut quatre nouveaux systèmes de défense antiaérienne Iris-T SLM, dont la livraison est prévue pour 2025, et des munitions d'artillerie, dont l'Ukraine a cruellement besoin.
L'Allemagne a déjà livré 3 Iris-T à l'Ukraine et un 4e est prévu cette année. Quatre systèmes doivent aussi être livrés courant 2024 et ceux promis mardi pour 2025.
L'Allemagne, qui craint qu'ils puissent être utilisés pour frapper à l'intérieur de la Russie, temporise depuis des mois, alors que Kiev insiste sur le fait que les armes de longue portée sont essentielles pour forcer l'armée russe à battre en retraite.
Le ministre allemand de la Défense avait déjà annoncé le 12 novembre un doublement, à huit milliards d'euros, de l'aide militaire prévue initialement en 2024.
M. Pistorius est venu mardi à Kiev à l'occasion du 10e anniversaire de la révolution pro-occidentale du Maïdan. Il a été suivi peu après par le président du Conseil européen Charles Michel.
En outre, la communauté internationale ayant le regard rivé sur la guerre entre Israël et le Hamas, Kiev veut éviter que le soutien reçu jusqu'ici ne diminue.
Lundi, le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin était à Kiev pour rassurer les dirigeants ukrainiens sur la pérennité du soutien de Washington, annonçant une nouvelle aide militaire pour l'Ukraine de 100 millions de dollars.
Cette assistance provient de fonds déjà approuvés par le Congrès américain, dans l'attente du vote d'une nouvelle enveloppe budgétaire pour l'Ukraine réclamée par le président Joe Biden, mais qui reste en suspens en raison de l'opposition d'élus républicains.