La Ligue arabe appelle à un cessez-le-feu au Soudan

Des membres de la résistance populaire armée soudanaise, qui soutient l'armée, défilent dans les rues de Gedaref, dans l'est du Soudan, le 3 mars 2024, dans le cadre du conflit qui oppose actuellement l'armée et les forces paramilitaires au Soudan. Le Soudan, pays déchiré par la guerre, est actuellement ravagé par des combats internes entre l'armée soudanaise et les forces paramilitaires de soutien rapide (RSF).

Le Secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, a appelé, dimanche, à un cessez-le-feu au Soudan, sur fond de combats entre l'armée et le groupe paramilitaire des Forces de soutien rapide (RSF).

Aboul Gheit s'est entretenu au Caire avec Abdallah Hamdok, ancien premier ministre et chef de la Coordination des forces démocratiques civiles du Soudan (Taqaddum).

Le Secrétaire général de la Ligue arabe a déclaré que la cessation des hostilités au Soudan et le maintien de l'intégrité territoriale du pays constituaient une priorité absolue pour l'organisation panarabe, selon un communiqué de la Ligue.

"La Ligue arabe est prête à fournir toute l'assistance nécessaire aux parties soudanaises pour trouver une issue à la crise",

a déclaré Aboul Gheit.

Selon le communiqué, Hamdok a expliqué les efforts de son bloc pour parvenir à un cessez-le-feu au Soudan et lancer un dialogue entre les forces politiques du pays.

Vendredi, le Conseil de sécurité des Nations unies a appelé à une cessation immédiate des hostilités au Soudan pendant le mois de ramadan, qui devrait débuter lundi.

Une résolution du Conseil, élaborée par le Royaume-Uni, a également appelé toutes les parties au conflit à rechercher un règlement de la situation par le dialogue.

Le Soudan est en proie à des combats entre l'armée, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhan, président du Conseil de souveraineté au pouvoir, et les Forces de soutien rapide (RSF).

Au moins 13 900 personnes ont été tuées et plus de huit millions déplacées dans ce conflit qui a débuté en avril 2023, selon les chiffres de l'ONU.

Plusieurs accords de cessez-le-feu négociés par l'Arabie saoudite et des médiateurs américains n'ont pas permis de mettre fin à la violence.

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