La ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna. Crédit photo: KARIM JAAFAR / AFP
La ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a réagi jeudi avec ironie à la disparition présumée d'Evguéni Prigojine, patron du groupe paramilitaire russe Wagner, en notant que "le taux de mortalité parmi les proches de Poutine est particulièrement élevé".
C'est par une phrase empreinte d'une certaine ironie que la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a réagi ce jeudi à la mort présumée d'Evguéni Prigojine, patron du groupe paramilitaire russe Wagner.
"C'est une activité à risque"
, a-t-elle déclaré à l'AFP, se refusant à d'autres commentaires.
Une enquête était en cours jeudi en Russie sur l'accident d'avion qui a vraisemblablement provoqué le décès d'Evguéni Prigojine, qui était devenu l'ennemi juré du Kremlin depuis sa rébellion fin juin, ce qui nourrit les spéculations sur un éventuel assassinat.
De son côté, le Quai d'Orsai a indiqué à l'AFP ne pas être en mesure de se prononcer
"sur les conditions du crash qui sont d'ailleurs tout sauf claires"
.
"Il est trop tôt pour mesurer les conséquences de la disparition présumée de Prigojine"
, a ajouté le ministère français. Et de souligner néanmoins:
Si cette disparition était avérée, ce serait un élément majeur.
"Wagner est une entreprise criminelle, exécutant les basses oeuvres de Poutine en Ukraine et dans plusieurs pays d'Afrique, une milice qui vit de prédations, de pillages et de meurtres. La signature de Prigojine, c'est le sang et le crime"
, a-t-il également estimé.
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