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Les médias d'Etat nord-coréens ont annoncé, ce vendredi, que Pyongyang avait adopté une nouvelle loi, lors d'une réunion parlementaire, visant à protéger les secrets d'Etat.
L'Agence centrale de presse coréenne (KCNA) a déclaré :
"Une nouvelle loi visant à protéger les secrets d'État a été adoptée, lors de la réunion plénière du Comité permanent de l'Assemblée populaire suprême, qui s'est tenue jeudi dans la capitale, Pyongyang"
, sans définir plus amplement la nature des secrets.
D'autres lois ont également été approuvées, lors de la même réunion, concernant la gestion des chemins de fer et l'éducation des surdoués, selon la même source.
Selon le rapport de Human Rights Watch pour l’année 2022, la Corée du Nord a décrété des lois strictes qui considèrent le fait de quitter le pays, sans autorisation préalable, comme un crime de
“trahison de la nation“
, passible de la peine capitale.
Le rapport sur les droits humains a déclaré qu'
"un très petit nombre de Nord-Coréens est en mesure de fuir le pays".
Un peu plus d'un millier de Nord-Coréens ont fui vers la Corée du Sud en 2019, ce chiffre est tombé à seulement 229 personnes de plus en 2020.
Entre janvier et septembre 2021, 48 Nord-Coréens seulement ont pu passer la frontière avec succès vers la Corée du Sud, où leurs droits sont protégés, d’après le même rapport.
Human Rights Watch a souligné que
"tous les médias sont soumis à une censure stricte, et Pyongyang considère comme illégal l'accès aux téléphones, ordinateurs, télévision, radio ou contenus médiatiques non approuvés par le gouvernement".
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