L'homme qui avait affirmé fin janvier sur son lit de mort être Satoshi Kirishima, un ancien membre d'un groupuscule japonais d'extrême gauche en cavale depuis près de 50 ans, disait vrai, a confirmé mardi à l'AFP la police de Tokyo.
Au début des années 1970, il faisait partie du Front armé anti-japonais d'Asie de l'Est, une organisation révolutionnaire d'extrême gauche qui procédait à des attentats à la bombe contre de grandes entreprises japonaises.
L'un de ces attentats, en 1974 au siège de l'entreprise Mitsubishi Heavy Industries à Tokyo, avait fait huit morts et de nombreux blessés.
La plupart des membres du groupuscule avaient été arrêtés en mai 1975, mais Kirishima avait échappé à ce coup de filet et la police n'avait jamais retrouvé sa trace.
Selon les médias locaux, Kirishima a travaillé sous un faux nom pour une entreprise de construction au sud-ouest de Tokyo pendant des décennies.