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Israël: Les dépenses de la guerre devraient atteindre 67,6 milliards de dollars

17:1723/01/2024, mardi
MAJ: 23/01/2024, mardi
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La Banque d'Israël a estimé que les dépenses de la guerre contre la bande de Gaza devraient atteindre 255 milliards de shekels, le 23 janvier 2024.
Crédit Photo : JACK GUEZ / AFP
La Banque d'Israël a estimé que les dépenses de la guerre contre la bande de Gaza devraient atteindre 255 milliards de shekels, le 23 janvier 2024.

Le gouverneur de la Banque d'Israël, Amir Yaron, a estimé que les dépenses de la guerre contre la bande de Gaza devraient atteindre, 255 milliards de shekels (soit 67,6 milliards de dollars).

La Knesset (Parlement israélien) a rapporté les déclarations de Yaron qui a indiqué lundi à la commission parlementaire des Finances que
"les dépenses directes de guerre pour les années 2023-2025, y compris les indemnisations et autres dépenses civiles liées à la guerre, atteindront 215 milliards de shekels".

Yaron a affirmé dans un communiqué, qu'
"Israël perd des recettes fiscales d'une valeur de 40 milliards de shekels
(...)
. Les prévisions pour les années 2023-2024 indiquent un taux de croissance de 2 % chaque année".

"En 2025, le taux de croissance devrait atteindre 5 %. C'est ce qui ressort du scénario prévisionnel, qui indique en outre, une baisse de l'intensité des combats au cours du premier trimestre 2024",
a-t-il expliqué.

Les prévisions de la Banque d'Israël font état d'une croissance économique de 1,5 % en 2023, et il est prévu que ces données soient publiées le mois prochain. Cependant, avec l'augmentation naturelle de la population, l'économie devrait réaliser une croissance pratiquement nulle.

Si les données de la Banque d'Israël indiquaient une croissance économique de 3,4 % en 2024, ce qui correspond aux prévisions du FMI, les chiffres d'après-guerre pointent vers une croissance de 0,4 % pour l'année actuelle.


"Nous prévoyons un ralentissement de l'inflation, mais il y a beaucoup d'incertitude autour de cela, à l'instar des événements survenus à la frontière nord (Liban), et c'est pourquoi nous prenons des mesures délibérées et calculées"
, a expliqué le gouverneur de la Banque d'Israël.

Et d'ajouter que
"les risques d'inflation sont liés au marché immobilier, et si l'offre d'appartements n'augmente pas, grâce aux travailleurs étrangers ou au retour d'une partie des travailleurs palestiniens, il est probable qu'il y ait une augmentation des prix".

Selon le gouverneur de la Banque d'Israël, en cas de flambée des prix dans le secteur agricole,
"cela devrait se refléter sur le marché alimentaire".

Se montrant optimiste, Yaron a déclaré qu'Israël est entré en guerre,
"et nous nous en sortons bien financièrement. Israël a eu une bonne expérience en ce qui concerne les événements sécuritaires précédents".

Il a estimé que
"le commerce mondial est actuellement inférieur à la moyenne et cela nous affecte en Israël, et nous constatons une augmentation des coûts de transport à cause de ce qui se passe en mer Rouge".

Depuis le 7 octobre 2023, l'armée israélienne mène des opérations militaires meurtrières contre la bande de Gaza qui ont fait, jusqu'à mardi matin,
"25 490 morts et 63 354 blessés, des femmes et des enfants pour la plupart",
et provoqué des destructions massives et une catastrophe humanitaire sans précédent, selon les autorités palestiniennes et les Nations unies.

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