Israël déclare poursuivre ses raids sur la bande de Gaza après l'annonce par Washington d'une ‘’pause humanitaire’’
09:4510/11/2023, vendredi
MAJ: 10/11/2023, vendredi
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De la fumée et des flammes s'élèvent dans la bande de Gaza alors que les frappes aériennes israéliennes se poursuivaient le 9 novembre 2023. Crédit photo: AA
Le gouvernement israélien a annoncé, ce jeudi, la poursuite de ses attaques et le maintien du corridor ouvert pour permettre aux civils (qu'il avait déplacés de force) de quitter le nord de la bande de Gaza, et ce, après l'annonce par les États-Unis d'une "pause humanitaire".
Dans un communiqué, le service de presse du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a souligné que les combats se poursuivent à Gaza.
"Il n'y aura pas de cessez-le-feu tant que nos otages ne seront pas libérés"
, indique le communiqué.
Selon la même source, Israël a autorisé l'ouverture de
"couloirs de sécurité"
entre le nord et le sud de la bande de Gaza pour permettre aux civils de se rendre au sud de l'enclave palestinienne.
Au moins 50 000 habitants de Gaza ont traversé ce couloir mercredi et Israël réitère l'appel lancé aux habitants de Gaza pour qu'ils se dirigent vers le sud, rappelle la même source.
Le communiqué du service de presse du Premier ministre israélien fait suite à une annonce de la Maison Blanche selon laquelle Israël a accepté des
"pauses humanitaires quotidiennes de quatre heures"
pour permettre aux civils du nord de la bande de Gaza de sortir de la zone.
Alors que la Maison Blanche a mentionné une
"pause humanitaire"
, le bureau national d'information du Premier ministre israélien, a pour sa part, souligné qu'il n'y aurait pas de trêve dans les hostilités, précisant que seul un
"corridor humanitaire"
a été ouvert.
Depuis dimanche, l'armée israélienne ouvre un couloir humanitaire de quatre heures par jour sur la route de Salaheddine afin de forcer le passage des habitants de Gaza, déplacés par les bombardements intensifs, du nord vers le sud.
Les États-Unis et certains pays occidentaux ne sont pas favorables à un cessez-le-feu qui signifierait l'arrêt des attaques israéliennes sur Gaza, mais à une