Israël: Arrivée du chef du Commandement central américain

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Le général Michael Kurilla, commandant du Commandement central des États-Unis, à Manama, capitale de Bahreïn, le 19 novembre 2022.

Le général Kurilla rencontre les responsables israéliens alors que les craintes d'une attaque iranienne sur Tel Aviv s'intensifient après l'assassinat d'un général iranien en Syrie.

La Société de radiodiffusion publique israélienne (KAN) a annoncé, ce jeudi, l'arrivée du chef du Commandement central des États-Unis (CENTCOM), le général Michael Erik Kurilla, en Israël, dans un contexte de craintes concernant une éventuelle attaque iranienne.

La KAN a indiqué que Kurilla
"est arrivé en Israël, ce jeudi, pour une visite dans un contexte de craintes d'une attaque iranienne contre Tel Aviv".

La même source a fait savoir que lors de sa visite, le général américain devrait rencontrer le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, le chef d'état-major de l'armée, Herzi Halevi, entre autres officiels militaires.

Les médias israéliens ont déclaré que Tel Aviv se préparait à une riposte iranienne pour l'assassinat du général Mohammad Reza Zahedi, par une frappe aérienne que Téhéran a imputée à Israël, ayant visé son consulat à Damas au début du mois d'avril.

Gallant s'est engagé mercredi, lors d'un discours devant des soldats israéliens, à répondre à l'Iran "sur son territoire" si Téhéran venait à attaquer Israël, selon ce qui a été rapporté par la KAN.

"Quiconque tentera de nous attaquer devra faire face à une défense solide, et immédiatement après à une réponse forte sur son territoire"

, a menacé le responsable en chef de la Défense israélienne.

Les officiels américains et israéliens ont déclaré que les deux parties avaient tenu une série de consultations à tous les niveaux ces derniers jours pour se préparer à une riposte iranienne.

Le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a déclaré qu'Israël avait commis une erreur en tuant le général Mohammad Reza Zahedi, commandant de la Force Al-Qods, affiliée aux Gardiens de la révolution iraniens en Syrie et au Liban.

Israël n'a pas officiellement reconnu l'assassinat de Zahedi, mais il n'a pas non plus démenti sa responsabilité dans cette opération.

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