Le bilan des victimes a été confirmé à Anadolu par le porte-parole du département de la police de Kirkouk, Amir Nuri.
Dans une déclaration écrite, il a indiqué que Mohammed Shia al-Sudani avait ordonné à ses forces de sécurité de prendre des mesures contre les émeutiers présents dans la ville et de procéder à leur arrestation s'ils menaçaient la sécurité.
Rasool a ajouté que seules les forces de sécurité étaient autorisées à porter des armes dans la ville.
Les partisans du PDK (Parti du président du District du nord de l'Irak, Netchirvan Barzani), ont manifesté à Kirkouk, samedi, pour exiger la réouverture de l'autoroute Kirkouk-Erbil.
Les manifestants ont bloqué certaines routes et brûlé des pneus, tandis que la police tirait des coups de semonce, selon des témoins.
Ceux-ci ont également indiqué que des ambulances ont été dépêchées dans la zone.
Des manifestations avaient éclaté dans la même ville, la semaine dernière, pour protester contre la décision du gouvernement de céder le bâtiment au PDK, le parti du président du District du nord de l'Irak, Netchirvan Barzani, faisant valoir que ce bâtiment lui avait été précédemment attribué et qu'il lui revenait donc de droit.
En 2017, les forces gouvernementales irakiennes sont revenues à Kirkouk, ce qui a mis fin à la présence des peshmergas dans la ville.