Crédit Photo : Money SHARMA / AFP
Les dirigeants du parti du Congrès national indien (INC) Rahul Gandhi parle à sa sœur Priyanka Gandhi Vadra pendant un discours du président du parti Mallikarjun Kharge (non photographié), après une réunion du bloc de l'alliance de l'opposition Indian National Developmental Inclusive Alliance (INDIA) à New Delhi le 5 juin 2024, le lendemain des résultats du vote pour les élections générales de l'Inde.
Un tribunal indien a accordé vendredi la liberté sous caution au leader de l'opposition Rahul Gandhi dans le dernier des nombreux procès en diffamation intentés contre lui pour avoir accusé de corruption Narendra Modi ou son parti.
Il a été libéré sous caution lors d'une audience de libération conditionnelle qui a duré cinq minutes, a confirmé à l'AFP le porte-parole du Congrès, Randeep Surjewala.
L'affaire en question découle de publicités publiées par le parti de Rahul Gandhi, le Congrès, accusant le BJP d'avoir perçu des commissions sur des projets d'infrastructure dans le sud de l'État du Karnataka (sud-ouest).
Deux autres hauts responsables du parti du Congrès dans l'État du Karnataka avaient déjà été libérés sous caution la semaine dernière. Aucun d'entre eux, M. Gandhi inclus, n'avait été placé en détention.
Fils de l'ancien Premier ministre Rajiv Gandhi, l'homme politique de 53 ans a été condamné en 2023 à deux ans de prison pour diffamation, à la suite de commentaires politiques sur le Premier ministre Narendra Modi. La Cour suprême de l'Inde avait suspendu sa condamnation, mais il n'a cependant pas pu siéger au Parlement pendant plusieurs mois.
M. Gandhi a été réélu mardi au Parlement dans la circonscription méridionale de Wayanad, mais son parti, le Congrès, qui a longtemps dominé la vie politique du pays, a perdu de sa puissance sous sa direction et a essuyé sa troisième défaite électorale face à Narendra Modi.
Considéré comme déconnecté des préoccupations des Indiens ordinaires, il a du mal à se débarrasser de son image de prince en puissance, tandis que ses talents d'orateur font pâle figure face à ceux de Narendra Modi, bien plus aguerri.
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