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Hamas: les États défavorables à une résolution humanitaire de l'Onu sont responsables de l’effusion de sang à Gaza

16:3617/10/2023, الثلاثاء
MAJ: 17/10/2023, الثلاثاء
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Les corps de Palestiniens qui ont perdu la vie lors des attaques d'Israël dans la bande de Gaza le 17 octobre 2023. Crédit photo: AA
Les corps de Palestiniens qui ont perdu la vie lors des attaques d'Israël dans la bande de Gaza le 17 octobre 2023. Crédit photo: AA

Le mouvement de résistance islamique Hamas a imputé aux pays qui ont rejeté le projet de résolution de l'Onu visant à établir des couloirs humanitaires vers la bande de Gaza, la responsabilité de l’effusion de sang de civils dans l’enclave palestinienne.

Lundi, le Conseil de sécurité de l'Onu a échoué à adopter une résolution russe appelant à un cessez-le-feu humanitaire dans la bande de Gaza.


"Nous imputons aux pays qui ont rejeté le projet de résolution à des fins humanitaires du Conseil de sécurité, la responsabilité de l’effusion de sang des civils dans la bande de Gaza"
, a déclaré le Hamas, par voie de communiqué publié mardi sur son site.

Et le communiqué d’ajouter:
"le mouvement de résistance islamique Hamas, exprime sa profonde désapprobation et dénonce les positions des pays qui ont voté contre le projet de résolution russe au Conseil de sécurité, qui appelle à un cessez-le-feu humanitaire pour établir des corridors afin d’aider et de secourir les civils dans la bande de Gaza".

Le mouvement a souligné que
"ces pays, de par leurs positions, donnent ainsi le feu vert à l’occupation sioniste pour perpétrer davantage de crimes et intensifier le génocide qu’elle mène contre plus de deux millions de citoyens palestiniens, en violation flagrante de toutes les conventions, normes, droit humanitaire et lois internationales".

La Russie avait proposé vendredi un projet de résolution qui appelle à la libération des otages, à l’entrée de l'aide humanitaire à Gaza et à l'évacuation des civils en toute sécurité.

Le texte a recueilli cinq voix favorables (la Russie, la Chine, le Gabon, les Émirats arabe unis et le Mozambique) quatre voix défavorables (les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et le Japon), alors que six autres membres du Conseil de sécurité se sont abstenus (le Brésil, la Suisse, l'Albanie, Malte, l'Équateur et le Ghana).


Pour être adoptée, la résolution doit obtenir le vote favorable de 9 des 15 États membres du Conseil de sécurité.

La Russie avait soumis vendredi aux États membres du Conseil un projet de résolution qui appelle à un
"cessez-le-feu humanitaire immédiat, durable et pleinement respecté"
et à un
"accès humanitaire sans entrave"
à la bande de Gaza en état de siège.

Le texte proposé par Moscou condamne fermement toutes les violences et les hostilités envers les civils et tous les actes de terrorisme.

Pour le onzième jour consécutif, la bande de Gaza, assiégée depuis 2006, subit des raids israéliens intensifs qui ont rasé des quartiers entiers, tué au moins 2 848 civils palestiniens, et blessé 11 181 autres, selon un dernier bilan communiqué par le ministère de la Santé de Gaza.


Le 7 octobre à l'aube, le mouvement de résistance islamique Hamas et d'autres factions palestiniennes ont lancé depuis Gaza l'opération "Déluge d'Al-Aqsa", en réponse aux
"attaques incessantes des forces israéliennes et des colons contre le peuple palestinien, ses biens et ses lieux saints, en particulier la mosquée Al-Aqsa dans la partie occupée de Jérusalem-Est".

De son côté, l'armée israélienne a lancé l'opération "Épées de fer" et continue de mener des raids intensifs sur plusieurs districts de la bande de Gaza, où vivent plus de deux millions de Palestiniens qui souffrent de la détérioration de leurs conditions de vie en raison d'un blocus israélien imposé depuis 2006.


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