Le colonel Doumbouya, qui a pris la tête du pays par la force en septembre 2021 et s'est fait investir président, s'est livré jeudi devant l'Assemblée générale des Nations unies à une défense ardente de l'intervention des militaires en politique après une succession de putschs en Afrique, et a proclamé l'échec du modèle démocratique occidental sur le continent.
Les Forces vives relèvent qu'à aucun moment le colonel Doumbouya n'ait évoqué les engagements antérieurs pris par les militaires sous la pression internationale de céder la place à des civils élus d'ici à fin 2024, au terme d'une période dite de transition nécessaire selon eux à de profondes réformes.