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Grève générale en Israël pour un accord d'échange de prisonniers

10:122/09/2024, lundi
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Des milliers d'Israéliens rassemblés à Tel Aviv ont protesté contre le Premier ministre Benyamin Netanyahu et son gouvernement pour ne pas avoir signé l'accord de cessez-le-feu à Gaza, le 1er septembre 2024.
Crédit Photo : AA / AA
Des milliers d'Israéliens rassemblés à Tel Aviv ont protesté contre le Premier ministre Benyamin Netanyahu et son gouvernement pour ne pas avoir signé l'accord de cessez-le-feu à Gaza, le 1er septembre 2024.

La principale centrale syndicale israélienne a appelé à une grève générale ce lundi pour faire pression sur le gouvernement du Premier ministre Benyamin Netanyahu afin qu'il conclut un accord d'échange de prisonniers avec les Palestiniens.

L'appel a été lancé quelques heures après que l'armée israélienne a déclaré avoir récupéré les corps de six prisonniers dans le sud de la Bande de Gaza.

"Nous récoltons des sacs mortuaires au lieu d'un accord. J'en suis arrivé à la conclusion que seule notre intervention pourrait faire bouger ceux qui doivent l'être"
, a déclaré dimanche soir Arnon Bar-David, patron de la Fédération du travail, Histadrout.

"J'appelle le peuple d'Israël à descendre dans la rue ce soir et demain et à participer à la grève",
a-t-il ajouté.

La grève doit débuter à 6 heures du matin et ne devrait durer qu'une journée, Bar-David ayant précisé que les décisions concernant la suite seront prises ultérieurement, selon le Times of Israel.

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a nié toute responsabilité dans la mort des six prisonniers, affirmant que c'était le Hamas qui refusait de s'engager dans de
"véritables négociations".

Le Hamas a déclaré que les six prisonniers avaient été tués lors des frappes aériennes menées actuellement par Israël contre la Bande de Gaza.

Citant une source israélienne, le quotidien Haaretz a indiqué que trois des six prisonnières devaient être libérées lors de la première étape de l'accord d'échange de prisonniers, actuellement en cours de négociation.


"Ils figuraient sur les listes remises au début du mois de juillet. Il était possible de les ramener vivants",
a déclaré la source.

Israël estime que plus de 100 prisonniers sont toujours détenus par le Hamas à Gaza, certains ayant déjà été tués.

Les États-Unis, le Qatar et l'Égypte tentent depuis des mois de parvenir à un accord entre Israël et le Hamas pour garantir un échange de prisonniers et un cessez-le-feu, et permettre à l'aide humanitaire d'entrer dans la Bande de Gaza. Mais les efforts de médiation ont été bloqués en raison du refus de Netanyahu d'accéder aux demandes du Hamas de mettre fin à la guerre.


Ignorant les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies appelant à un cessez-le-feu immédiat, Israël poursuit son offensive contre la Bande de Gaza depuis le 7 octobre dernier. Selon les autorités sanitaires locales, cette offensive a fait 40 738 morts et quelque 94 154 blessés.


Le blocus imposé à la Bande de Gaza a entraîné de graves pénuries de denrées alimentaires, d'eau potable et de médicaments, réduisant une grande partie de l'enclave palestinienne à l'état de ruines.


Israël est poursuivi pour "crime de génocide" devant la Cour internationale de justice (CIJ), qui lui a ordonné de cesser ses opérations militaires dans la ville de Rafah, au sud de la Bande de Gaza, où plus d'un million de Palestiniens s'étaient réfugiés avant l'invasion de la zone le 6 mai dernier.


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