- 25.11.2024, lundi
- 18:19
Des enfants palestiniens recevant de la nourriture dans une école gérée par l'ONU à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 octobre 2023.
Le bureau des médias du gouvernement dans la bande de Gaza a déclaré, samedi, que "la mort menace près de 800 000 personnes dans la bande de Gaza et dans les gouvernorats du nord en raison de la politique continue de famine et de soif menée par l'armée israélienne à leur encontre".
Selon un communiqué consulté par Anadolu,
"la poursuite de la politique de soif et de famine menace de mort la vie de près de 800 000 citoyens dans la bande de Gaza et dans les districts du nord".
La même source a expliqué que les deux districts
"ont besoin de 1 300 camions chargés de vivres par jour pour éviter la faim, dont 600 pour le nord et 700 pour Gaza".
Le bureau des médias du gouvernement a également souligné qu'Israël
"utilise la famine comme arme de guerre",
rappelant que 14 personnes ayant tenté d'obtenir de la nourriture ont été tués par l'armée israélienne, sans donner de plus amples détails à ce sujet.
Le bureau a mis en garde contre les
"efforts délibérés et intentionnels de l'armée israélienne pour provoquer une véritable famine à Gaza et dans le nord en empêchant l'entrée des aides humanitaires."
Selon communiqué, "
l'occupation israélienne cible les camions qui tentent d'y accéder et attaque les conduites d'eau potable et les puits afin de perturber l'accès aux ressources essentielles, notamment la nourriture, l'eau potable et l'électricité".
Le communiqué tient
"la communauté internationale, les États-Unis et l'occupation entièrement responsables de cette catastrophe humanitaire et des décès dus à la famine et à la soif",
les appelant à
''arrêter immédiatement et de toute urgence la guerre".
La guerre contre Gaza a fait jusqu'à samedi
''23 843 morts, 60 317 blessés, des destructions massives d'infrastructures et une catastrophe humanitaire sans précédent'',
selon les autorités de l'enclave palestinienne et les Nations Unies.
Le 24 novembre 2023, Israël a autorisé l'entrée de quantités limitées d'aide humanitaire dans la bande de Gaza via le passage de Rafah, dans le cadre d'une trêve d'une semaine entre les factions de Gaza et d'Israël, conclue grâce à la médiation qatarie-égypto-américaine.
Les camions continuent d'entrer dans les zones situées au sud de la bande de Gaza, de manière limitée, à l'exception des districts de Gaza et du Nord.
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