Gaza: Les États-Unis menacent de se retirer des négociations

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L'armée israélienne a ciblé l'Université Nama, située au nord du camp de réfugiés de Jibaliya dans le nord de Gaza, faisant de nombreux morts et blessés.

Les États-Unis ont averti qu'ils se retireraient des négociations de cessez-le-feu avec Israël si aucun accord n'est atteint d'ici deux semaines, selon un responsable du Hamas.

"Les États-Unis ont averti qu'ils se retireront des négociations si aucun accord n'est conclu d'ici deux semaines"

, a déclaré un responsable du Hamas, directement engagé dans les discussions de cessez-le-feu avec Israël.

Selon des sources diplomatiques turques, un responsable du Hamas a informé, mardi, de hauts responsables du ministère turc des Affaires étrangères des négociations de cessez-le-feu avec Israël.

Le responsable a indiqué que les États-Unis peuvent être sincères dans leurs efforts pour établir un cessez-le-feu en raison des préoccupations sécuritaires régionales et des prochaines élections présidentielles américaines, mais qu'ils ne font pas pression sur Israël et que les médias américains ne reflètent pas la

"réalité de la situation"

, offrant plutôt des rapports

"trop optimistes".

"Netanyahu introduit constamment de nouvelles conditions. Il rejette de sortir du corridor Philadelphie et impose de nouvelles conditions concernant le point de passage de Rafah. À chaque fois, nous revenons à la case départ, et un nouveau processus commence"

, a déclaré le responsable, soulignant qu'Israël ne négocie pas mais impose ses conditions.

Le responsable a également affirmé qu'avec cette approche, tous les espoirs de négociation s'amenuisent.

"Les négociations sont actuellement concentrées sur trois points clés : le Corridor Philadelphie, le point de passage de Rafah et un échange de prisonniers"

, a-t-il précisé.

Concernant la position des États-Unis, le responsable a ajouté:

"Les États-Unis ont indiqué qu'ils se retireront des négociations si elles n'aboutissent pas à un accord d'ici deux semaines. C'est une décision extrêmement dangereuse car elle nous ramènerait au point de départ."

Enfin, le responsable a mis en lumière la situation désespérée à Gaza, où les gens

"ne peuvent pas trouver de nourriture ni de médicaments"

, avec

"seulement de la farine et des produits secs"

disponibles.