- 19.11.2024, mardi
- 21:50
Les Brigades Al-Qassam annoncent la mort et les blessures de soldats israéliens à Rafah, dans le sud de Gaza, le 20 septembre 2024.
Les Brigades Al-Qassam, la branche armée du Hamas, ont annoncé vendredi que plusieurs soldats israéliens avaient été tués et blessés après avoir été ciblés par un missile et un obus antipersonnel dans une maison située à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.
Dans un bref communiqué, les Brigades Al-Qassam ont déclaré que leurs combattants avaient frappé avec succès une unité israélienne qui s'était réfugiée dans une maison à l'est du quartier d'Al-Tanour, en utilisant un missile anti-fortification TBG et un obus antipersonnel, entraînant des pertes parmi les soldats.
Le groupe a ajouté que ses combattants avaient vu des hélicoptères atterrir pour évacuer les blessés et les morts.
Plus tôt, les brigades avaient noté que leurs combattants étaient engagés dans de violents affrontements avec les forces israéliennes qui avançaient dans la partie est de Rafah.
L'armée israélienne n'a pas immédiatement commenté la déclaration des Brigades Al-Qassam.
Israël a lancé une offensive militaire à Rafah le 6 mai, prenant le contrôle du passage de Rafah malgré les avertissements internationaux concernant la catastrophe humanitaire que cela pourrait entraîner.
L'offensive militaire en cours a déplacé des centaines de milliers de Palestiniens de Rafah, une ville qui comptait auparavant environ 1,5 million d'habitants, dont environ 1,4 million de déplacés internes.
Israël poursuit son offensive brutale contre Gaza après une attaque transfrontalière du groupe palestinien Hamas le 7 octobre de l'année dernière, en dépit d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU appelant à un cessez-le-feu immédiat.
Depuis, près de 41 300 personnes, principalement des femmes et des enfants, ont été tuées et plus de 95 500 blessées, selon les autorités sanitaires locales.
L'offensive israélienne a déplacé presque toute la population du territoire, provoquant une grave pénurie de nourriture, d'eau potable et de médicaments dans le cadre d'un blocus en cours.
Israël fait face à des accusations de génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour ses actions à Gaza.
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