Gaza: Deux journalistes tuées par les bombardements israéliens

17:0112/02/2024, lundi
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Un journaliste filme le corps d'une victime tuée par les bombardements israéliens arrivant à l'hôpital européen de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 31 décembre 2023.
Crédit Photo : Said KHATIB / AFP
Un journaliste filme le corps d'une victime tuée par les bombardements israéliens arrivant à l'hôpital européen de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 31 décembre 2023.

Le bureau des médias du gouvernement de la bande de Gaza a déploré ce lundi la mort de deux journalistes palestiniennes suite aux bombardements israéliens contre les villes de Rafah et de Jabalia, au sud et au nord de l'enclave, portant le bilan des journalistes à 126 tués, depuis le 7 octobre dernier.

Le bureau a déclaré dans un communiqué que
"le bilan des journalistes martyrs s'est élevé à 126 journalistes, hommes et femmes, depuis le début de la guerre génocidaire contre la bande de Gaza, après la mort de deux collègues journalistes: Alaa Hassan Al-Hams, journaliste à l'agence de presse Sanad et dans d'autres sites médiatiques, et Angham Ahmed Adwan, journaliste à la chaîne libyenne Febrayer."

Le communiqué a confirmé que les journalistes Al-Hams et Adwan
"sont tombées en martyrs à la suite des bombardements et des attaques continues de l'occupation israélienne contre les maisons des citoyens dans les régions de Rafah et de Jabalia".

Les médias palestiniens et internationaux ont averti à plusieurs reprises que l'armée israélienne ciblait les équipes de journalistes et ont appelé à leur protection. Israël a, de son côté, ignoré ces appels.

Dans la nuit du dimanche au lundi, l'armée israélienne a mené une série de frappes violentes contre plusieurs zones de Rafah, qui ont tué et blessé des dizaines de Palestiniens, dont des femmes et des enfants, dans un mépris flagrant de la part d'Israël des avertissements internationaux sur les conséquences des attaques contre la ville, où s'entassent des centaines de milliers de déplacés.


Rafah est le dernier refuge des déplacés palestiniens dans l'enclave sinistrée par la guerre. La ville abrite plus de 1 400 000 Palestiniens, dont 1 300 000 personnes déplacées originaires d'autres gouvernorats.

Depuis le début de son offensive terrestre dans la bande de Gaza, le 27 octobre, Israël avait demandé aux habitants de quitter le nord et le centre de la bande vers le sud, affirmant qu'il s'agissait de
"zones sûres"
, qui n'ont cependant pas été épargnées par les bombardements.

Suite à l'opération militaire qui se poursuit dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre dernier, des dizaines de milliers de victimes civiles sont tombées.
Dans ce contexte, Israël comparait devant la Cour internationale de Justice pour des accusations de
"génocide"
, et ce, pour la première fois de l'histoire.

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