Le cadre religieux, largement soutenu auprès de sa communauté et connu de longue date pour son attachement au vivre-ensemble, était sous le coup d'arrêté d'expulsion des autorités françaises.
Une mesure d'assignation à domicile avait été prononcée à son encontre, le 28 mai. De nombreuses pétitions ont été organisées pour dénoncer le sort de M. Ridouane, qui avait pu s'exprimer le 31 mai devant la commission d'expulsion du tribunal de Bordeaux.
Si l'avis de cette commission demeure consultatif, le fait que la Préfecture n'en prenne pas compte pour une expulsion ultérieure indiquerait très clairement l'acharnement des services de l'Etat contre M. Ridouane.
Maître Guez Guez souligne, par ailleurs, que ce n'est pas la première fois que son client et la mosquée de Pessac s'opposent à l'administration puisqu'en 2022 déjà, le ministère de l'Intérieur avait tenté de faire fermer le lieu de culte, avant que la mesure ne soit rejetée par le tribunal administratif de Bordeaux puis par le Conseil d'État.