Des dizaines de milliers de musulmans réunis à Paris, près de la gare du Nord, pour manifester contre l'islamophobie, le 10 novembre 2019.
La mobilisation contre l'islamophobie et le racisme, prévue ce dimanche 21 avril à Paris, s'est heurtée à un obstacle de taille: l'interdiction émise par la Préfecture de police de Paris. Cette décision, justifiée par des "forts risques de troubles à l’ordre public", suscite une vive réaction parmi les organisateurs et les militants.
La préfecture a invoqué le manque de considération des risques de débordements par les organisateurs ainsi que l'insuffisance des mesures de sécurité comme motifs principaux de cette interdiction préventive. Elle craint que cette marche, qui dénonce notamment les crimes policiers à l'encontre des jeunes, ne soit propice à des affrontements avec les forces de l'ordre, exacerbant ainsi les tensions.
Parmi les organisateurs de cet événement figurent l’Observatoire national des pratiques et des violences policières ainsi que le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA).
Leur objectif était de rallier Barbès à République, suivi d'un concert, pour sensibiliser contre les discriminations et les violences institutionnelles.
Face à cette décision,
le collectif organisateur a réagi avec indignation
, dénonçant une situation paradoxale où
la volonté de dénoncer les injustices et de protéger les droits de tous est perçue comme une provocation par les autorités françaises.
Leur communiqué souligne également la dimension internationale de la marche, qui entendait attirer l'attention sur les enfants de Gaza, pointant du doigt le lien présumé entre la défense des droits palestiniens et l'accusation infondée d'antisémitisme.
Cette décision de la Préfecture de police de Paris soulève une fois de plus la question de la liberté de manifestation et met en lumière les défis persistants liés à la lutte contre l'islamophobie et le racisme institutionnel en France.
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