Cette convocation intervient alors que l'élection, prévue jeudi, du président de l'Assemblée nationale, à l'occasion de l'ouverture de la nouvelle législature, revêt un enjeu crucial pour le camp présidentiel.
De fait, pour permettre à ses ministres élus députés lors des dernières élections de siéger au Palais Bourbon, le chef de l'Etat doit avoir accepté la démission du gouvernement de Gabriel Attal, ce qui n'a toujours pas été fait.
Il faudra donc que le gouvernement soit démissionnaire pour que ses membres puissent briguer par exemple les très convoités postes de président ou de vice-président, et même pour occuper leurs sièges de députés dans l'hémicycle.
Selon les indiscrétion diffusées dans la presse locale, ce conseil des ministres convoqué mardi par le chef de l'Etat pour précéder une démission de Gabriel Attal et ainsi débloquer la situation des ministres élus.
Pour rappel, le Nouvau Front populaire (NFP) est arrivé en tête en nombre de sièges avec 182 députés. Ensemble pour la République (Coalition présidentielle) est arrivé en deuxième position avec 163 sièges (contre 245 dans l'Assemblée sortante) et perd ainsi la majorité relative tout en se maintenant en deuxième force à l'Assemblée.
Le Rassemblement national et ses alliés, grands vainqueurs du premier tour de ce scrutin, sont finalement arrivés en troisième position avec 143 sièges.