Laurent Nuñez a promis d'être "intraitable contre les émeutiers et les violences urbaines" et indique que l'État aura "des réactions très fermes" sur l'ensemble du territoire en cas de violences urbaines.
Les forces de l'ordre ont procédé à l'interpellation de 9 personnes sur "une cinquantaine d'assaillants" dimanche soir après l'attaque du commissariat de La Courneuve, a annoncé lundi le Préfet de Police de Paris, Laurent Nuñez en déplacement sur les lieux.
Il indique que les faits ont démarré
"aux environs de 22 heures 50"
et ont conduit notamment à des tirs de mortiers.
"Très rapidement des renforts sont arrivés pour disperser la cinquantaine d'assaillants"
a-t-il précisé, faisant état d'un retour au calme très rapide sur les lieux.
Selon Laurent Nuñez,
"La Courneuve et les cités environnantes ont été sécurisées"
et
"un très gros dispositif"
de sécurité restera en position sur la commune pour les prochains jours.
Le Préfet de Police a profité de son intervention pour dénoncer
"les réactions de l'extrême-gauche qui incitent à l'émeute"
et a souligné que la mort du jeune Wanyss, 18 ans, tué mercredi soir à Aubervilliers après avoir été percuté par un véhicule de police qui arrivait en contresens, n'était pas un acte
"volontaire".
C'est normal qu'il y ait eu une course-poursuite ce soir-là. Je déplore le drame qui s'est produit.
Mais
"rien ne justifie les exactions qu'il a pu y avoir hier"
, a-t-il conclu.
Laurent Nuñez a promis d'être
"intraitable contre les émeutiers et les violences urbaines"
et indique que l'État aura
"des réactions très fermes"
sur l'ensemble du territoire en cas de violences urbaines.
Pour rappel, après la mort de Wanyss, deux enquêtes ont été ouvertes, l'une pour refus d'obtempérer aggravé confiée au service du traitement judiciaire des accidents et l'autre pour homicide involontaire et blessures involontaires, confiée à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN).
Les événements de ce dimanche ne sont pas sans rappeler les récentes révoltes qui ont éclaté au début de l'été dans toute la France en réaction à la mort du jeune Nahel, tué lui aussi en marge d'un refus d'obtempérer.
La diffusion d'une vidéo amateur montrant le fonctionnaire de police tirer à bout portant sur la victime, avait mis le feu aux poudres et provoqué des émeutes dans les quartiers populaires.
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