Parmi les accusés figurent 2 proches de l’assaillant Abdoullakh Anzorov, qui vont comparaître devant la Cour d’Assises spécialement composée, pour des faits de complicité d'assassinat terroriste.
Ils sont accusés de l’avoir accompagné dans la préparation de l’attentat perpétré en octobre 2020 et qui a provoqué un véritable séisme dans tout le pays.
La Cour d’Assises aura également à juger 6 autres adultes pour des faits d’association de malfaiteurs terroriste en vue de préparer des crimes d’atteinte aux personnes.
Parmi eux figurent Brahim Chnina et Abdelhakim Sefrioui, auteurs de vidéos devenues virales sur les réseaux sociaux et dénonçant Samuel Paty pour avoir montré des caricatures du prophète Mohamed à ses élèves.
Ces renvois devant la justice sont conformes aux réquisitions formulées par le parquet antiterroriste début avril après plus de 2 ans d’investigations.
L’enseignant était au centre d’une polémique après avoir montré à ses élèves des caricatures jugées "offensantes" du prophète Mohamed, dans un collège de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), en banlieue parisienne.
Les caricatures en question avaient à l’époque enclenché une vague de colère dans de nombreux pays arabes et musulmans. Une campagne de boycott des produits français avait également été lancée.