La trentaine d'occupants encore présents sur les lieux ont quitté le site vers 03H00 GMT (05H00 locales). Ils ont scandé des slogans pro-palestiniens à l'extérieur des bâtiments, avant de se retirer, a constaté un journaliste de l'agence Keystone-ATS.
L'université leur avait donné un ultimatum pour quitter les lieux, mais avaient passé outre.
Celle-ci avait ouvert le dialogue avec les manifestants mais avait haussé le ton lundi après l'échec de négociations, en annonçant le dépôt d'une plainte pénale pour violation de domicile.
Le mouvement étudiant de soutien aux Palestiniens, inspiré par les occupations de campus aux États-Unis, avait démarré à l'université de Lausanne et s'est étendu depuis, plus ou moins temporairement, à d'autres universités du pays, dont Fribourg, Bâle, Berne, Zurich ou encore les prestigieuses écoles polytechniques de Lausanne et de Zurich.