C'est la première fois que le siège de la présidence sud-coréenne, situé dans le centre de Séoul et protégé par des dizaines de soldats et une zone d'exclusion aérienne, est directement touché par l'un des milliers de ballons-poubelles lancés par Pyongyang depuis le mois de mai dans le cadre d'une guerre de propagande entre les deux pays.
Les deux Corées restent techniquement en guerre car la guerre qui les a opposées de 1950 à 1953 s'est terminée par un armistice et non par un traité de paix. La diffusion de propagande exaspère Pyongyang, qui a déjà menacé de lancer des attaques d'artillerie contre les haut-parleurs de Séoul.