C'est ce qui ressort de l'allocution d'Abdelhamid Dbeibeh lors de l'ouverture de la première réunion de son gouvernement pour la nouvelle année 2023, tenue dans la capitale, Tripoli.
En raison d'un différend portant sur les lois électorales, les élections présidentielles et législatives n'ont pas pu être organisées dans le pays le 24 décembre 2021, comme cela avait été décidé lors des cycles de dialogue entre les parties au conflit libyen sous l'égide des Nations unies.
Après l'échec du processus électoral, une nouvelle crise est survenue en Libye, représentée par un conflit entre deux gouvernements, le premier nommé par la Chambre des représentants de Tobrouk (est), dirigé par Fathi Bashagha, et le gouvernement d'Abdelhamid Dbeibeh, qui refuse de céder le pouvoir si ce n'est à un gouvernement mandaté par un nouveau parlement élu.
Les Libyens espèrent que la tenue d'élections parlementaires et présidentielles conduira à un transfert de pouvoir et à la fin des conflits armés et politiques qui secouent leur pays depuis des années.