Après avoir découvert des hydrocarbures dans son sous-sol, le Sénégal va commencer d’ici quelques mois l’exploitation des hydrocarbures. Les acteurs du secteur, à l’instar de l’Association sénégalaise pour le développement de l’énergie en Afrique (Asdea) et l’Association pour le développement de l’énergie en Afrique (Adea), sont à pied d’œuvre depuis plusieurs années pour préparer cet événement.
Sous l’égide du ministère sénégalais du Pétrole et des Énergies, elles organisent mardi et mercredi prochains, à Dakar, la vingtième édition du Salon International de l’énergie et du pétrole en Afrique (Siepa).
Pendant les deux jours que va durer le salon, la réflexion inclura les projets pétroliers et gaziers, le raffinage et la distribution, l’électricité et les énergies renouvelables, a-t-il noté.
Le Sénégal dispose d’immenses champs pétro-gaziers. Découvertes en 2014 aux larges de Dakar dans le bloc de Sangomar Profond, les réserves du champ SNE-1 sont évaluées par exemple entre 346 et 998 millions de barils de pétrole.
Le gisement gazier Grand Tortue, situé à cheval entre le Sénégal et la Mauritanie, contient pour sa part des réserves estimées à 560 milliards de mètre cube et devrait rapporter plusieurs milliards de dollars de bénéfices aux deux pays voisins.
La cérémonie officielle d’ouverture du Siepa sera présidée mardi par le Premier ministre sénégalais, Amadou Ba, avec la participation attendue de la ministre sénégalaise du Pétrole et des Energies, AÏssatou Sophie Gladima, ainsi que des représentants des ministères de l’Energie de la sous-région.
Les organismes régionaux en charge de l’énergie, les compagnies pétrolières, gazières, les sociétés d’électricité et d’énergies renouvelables, les professionnels du secteur de l’énergie travaillant en Afrique, les sociétés clientes de l’industrie pétrolière, les banques et les bailleurs de fonds, les représentants du monde académique et de l’administration prendront également part à cet événement.