Selon Radio Havana Cuba, en vertu de ses obligations envers la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, Cuba exercera son droit en tant qu'État tiers pour présenter son interprétation de la convention, qu'Israël aurait violée de manière flagrante dans la bande de Gaza.
L'affaire vise à mettre un terme aux atrocités commises contre le peuple palestinien à cause de l'usage disproportionné et aveugle de la force par Israël dans le territoire illégalement occupé de Gaza.
Selon le gouvernement cubain, le génocide, l'apartheid, les déplacements forcés et les punitions collectives n'ont pas leur place dans le monde d'aujourd'hui et ne devraient pas être tolérés par la communauté internationale, appelant à la justice et au respect de la Charte des Nations unies et du droit international.
Israël est accusé de génocide par la Cour internationale de Justice, qui avait sommé Tel-Aviv dans sa dernière ordonnance de suspendre immédiatement ses opérations militaires à Rafah, où plus d'un million de Palestiniens avaient cherché refuge pour fuir la guerre.
Ignorant la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU stipulant un cessez-le-feu immédiat, Israël a été condamné par la communauté internationale dans le cadre de son offensive meurtrière et brutale qui se poursuit toujours contre Gaza, depuis l'attaque transfrontalière du Hamas, le 7 octobre 2023.
Plus de huit mois après le début de la guerre israélienne, de vastes agglomérations de Gaza sont plus que des ruines sur fond d'un état de siège paralysant l'accès à la nourriture, à l'eau potable et aux médicaments.