Sur un an, l'indicateur est stable. Malgré un contexte de faible croissance économique, il reste proche de son plus bas niveau atteint depuis que l'office européen des statistiques a commencé à compiler cette série en avril 1998 pour les pays ayant adopté la monnaie unique.
Le marché de l'emploi a globalement bien résisté à la conjoncture morose qui sévit en Europe depuis fin 2022.
La croissance souffre de la hausse des taux d'intérêt décidée par la Banque centrale européenne (BCE) pour calmer l'inflation qui s'est envolée dans le contexte de la guerre en Ukraine.
Le chômage avait nettement baissé en Europe après la mi-2021, grâce à la très forte reprise économique qui a succédé à la récession historique provoquée par l'épidémie de Covid 19 en 2020. L'indicateur s'est globalement stabilisé depuis le printemps 2023 à un niveau inédit en un quart de siècle.
Le taux de chômage s'établit à 7,4 % en France, contre 3,4 % en Allemagne, selon les données harmonisées d'Eurostat.
Les taux les plus faibles de l'UE ont été enregistrés en République tchèque (2,7 %) et en Pologne (3 %).
Les plus élevés ont été relevés en Espagne (11,5 %) et en Grèce (9,6 %).
Les données d'Eurostat sont basées sur la définition du chômage du Bureau international du travail (BIT).
Sont considérées comme chômeurs les personnes sans emploi qui ont activement cherché du travail au cours des quatre semaines précédentes et qui sont disponibles pour commencer à travailler dans les deux prochaines semaines.