La Chine met en alerte le nord du Myanmar

La rédaction
16:386/08/2024, Tuesday
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Un missile tiré depuis une base militaire dans la commune de Lashio, au nord de l'État de Shan, le 28 octobre 2023.
Crédit Photo : STR / AFP (Archive)
Un missile tiré depuis une base militaire dans la commune de Lashio, au nord de l'État de Shan, le 28 octobre 2023.

La Chine a mis en garde mardi ses citoyens contre la situation de haute sécurité dans le nord de l'Etat Shan et a exhorté le Myanmar à assurer le transfert de ses ressortissants vers des lieux sûrs.

L'ambassade de Chine au Myanmar a appelé au transfert en toute sécurité du personnel chinois à Lashio et dans d'autres régions, car il existe actuellement un risque de sécurité élevé dans le nord de l'État Shan, y compris à Lashio, a rapporté Global Times.


"L'ambassade a rappelé au personnel chinois à Lashio et dans d'autres régions de signaler rapidement leurs informations personnelles à l'ambassade, de prendre des précautions et d'accélérer leur transfert en lieu sûr ou leur évacuation vers la Chine, en évitant les zones de conflit",
a déclaré l'ambassade.

Lundi, les médias locaux ont rapporté que les forces rebelles s'étaient emparées d'un centre de commandement militaire clé et de plusieurs officiers de haut rang dans le nord de l'État Shan, marquant ainsi un revers important pour la junte au pouvoir.

L'Armée de l'alliance démocratique nationale du Myanmar (MNDAA) et ses alliés ont déclaré avoir pris le contrôle du quartier général du commandement du nord-est dans le canton de Lashio samedi, après des semaines de combats intenses. Les rebelles ont publié des photographies montrant prétendument les installations capturées.


Le MNDAA fait partie de l'Alliance de la fraternité, qui comprend l'armée de libération nationale Ta'ang et l'armée Arakan. L'alliance avait précédemment conclu avec la junte un cessez-le-feu négocié par la Chine, connu sous le nom d'accord de Haigeng, qui a été rompu à la suite d'affrontements dans le nord de l'État Shan.

Cette dernière offensive, qui a débuté en octobre de l'année dernière, a entraîné de nombreux déplacements dans la région et représente un défi important pour le contrôle du gouvernement militaire dans le nord du Myanmar.


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