Chine: l'ex-président de la fédération d'athlétisme jugé pour corruption

18:1430/01/2024, Salı
MAJ: 30/01/2024, Salı
AFP
L'ancien président de l'Association chinoise d'athlétisme, Yu Hongchen, a plaidé coupable de corruption lors de son procès devant la Cour populaire intermédiaire de Huangshi dans la province du Hubei en Chine, le 30 janvier 2024
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L'ancien président de l'Association chinoise d'athlétisme, Yu Hongchen, a plaidé coupable de corruption lors de son procès devant la Cour populaire intermédiaire de Huangshi dans la province du Hubei en Chine, le 30 janvier 2024

L'ancien président de la fédération chinoise d'athlétisme a été jugé pour corruption, a indiqué mardi un média d'État, au moment où des personnalités du sport sont épinglées pour manque de probité.

Yu Hongchen est accusé d'avoir touché plus de 22,5 millions de yuans (2,9 millions d'euros) de pots-de-vin entre 2010 et 2023, a rapporté l'agence de presse officielle Chine nouvelle.

M. Yu, qui a occupé diverses fonctions dans le monde du sport y compris à la fédération de football, a plaidé coupable, a indiqué l'agence.


Le verdict sera rendu ultérieurement, a ajouté Chine nouvelle.

Ce procès survient après celui de l'ancien président de la fédération chinoise de football Chen Xuyuan, qui a lui aussi plaidé coupable de corruption lundi.


Ce responsable est accusé d'avoir reçu plus de 81 millions de yuans (10,4 millions d'euros) de pots-de-vin.

Dans un retentissant documentaire diffusé en janvier, Chen Xuyuan avait déclaré avoir été corrompu par des acteurs du milieu du football désirant s'attirer ses bonnes grâces.


Depuis son arrivée au sommet du pouvoir il y a une décennie, le président chinois Xi Jinping affiche sa volonté de lutter contre la corruption, parfois profondément enracinée dans l'administration et les entreprises étatiques du pays.

Depuis, quelque 4,8 millions de cadres du parti ont fait l'objet d'une enquête, selon les derniers chiffres officiels datant de juin 2022.


En Chine, les personnes placées sous enquête finissent en général par être condamnées.


Ces dernières semaines, d'ex-responsables de banques publiques, de l'autorité de régulation bancaire ou encore d'entreprises publiques du secteur du pétrole et du tabac sont aussi tombés pour corruption.

Les partisans de cette campagne affirment qu'elle promeut une gouvernance propre. Ses détracteurs estiment qu'elle permet à M. Xi de se débarrasser d'opposants politiques.


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