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Trois ressortissants Chinois, pris en otage le 13 mars dernier dans la localité d’Abba dans la préfecture de la Nana-Mamberé à l’ouest de la République centrafricaine, ont été libérés dimanche 2 avril, de la présidence centrafricaine.
"Ils ont été libérés après d'intenses tractations avec leurs ravisseurs qui sont des rebelles de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC)"
, a indiqué Steve Tangoa, conseiller à la présidence centrafricaine, ajoutant qu’aucune rançon n’a été payée aux ravisseurs.
Pour rappel, leur kidnapping s’était déroulé, lundi 13 mars, aux environs du village Gbembo, près de la rivière Mambéré. Les trois ressortissants chinois, étaient en pleine activités d’exploitation minière dans la zone avant leur kidnapping. Quelques jours après leur enlèvement, neuf autres Chinois ont été tués dimanche 19 mars sur un autre site minier dans la région de Bambari, dans le centre du pays.
Les victimes travaillaient sur un site minier de l'entreprise Gold Coast Group, situé à 25 kilomètres de la localité et qui a été attaqué par
"des hommes armés"
, selon le communiqué du gouvernement centrafricain. Cette attaque a été dénoncée par le président chinois Xi Jinping, qui a appelé à
"punir sévèrement"
les coupables.
"À l'exception de la capitale Bangui, le niveau de risque sécuritaire dans les autres régions de la Centrafrique est rouge, c'est-à-dire extrêmement élevé"
, a souligné le ministère chinois des Affaires étrangères dans un communiqué, appelant les citoyens chinois
"à évacuer au plus vite"
les zones dangereuses de la Centrafrique.
La ministre centrafricaine des affaires étrangères, Sylvie Baipo Temon, a indiqué à Anadolu qu’elle a exprimé le 27 mars, la
"solidarité réaffirmée"
de la Centrafrique à
"une délégation chinoise dépêchée à Bangui par S.E Xi Jinping"
, président de Chine
"face aux crimes odieux perpétrés par les ennemis de la paix".
Malgré la situation sécuritaire en RCA, plusieurs compagnies chinoises exploitent les sous-sols de l’ouest du pays. Riche en ressources naturelles, la Centrafrique est déchirée par la guerre, qui a forcé près d’un quart des 4,5 millions d’habitants à fuir leurs habitations.
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