- 25.11.2024, lundi
- 07:22
Des membres armés de la tribu Tuk Sanaa marchent lors d'une manifestation contre les attaques des États-Unis et du Royaume-Uni à Sanaa, au Yémen, le 24 janvier 2024.
Le commandement central américain (Centcom) a annoncé samedi à l'aube la destruction d'un missile antinavire dans les zones contrôlées par les Houthis au Yémen, qui s'apprêtait à être lancé vers la mer Rouge.
Centcom a déclaré dans un communiqué publié sur la plateforme X:
"Les forces ont identifié le missile dans les zones contrôlées par les Houthis au Yémen et ont décidé qu'il représentait une menace imminente pour les navires commerciaux et les navires de la marine américaine dans la région."
"Ensuite, le missile a été touché et détruit en état de légitime défense"
, a ajouté le commandement central américain, sans préciser l'emplacement de la cible.
La même source a estimé que cette mesure
"protégera la liberté de navigation et rendra les eaux internationales plus sûres pour les navires de la marine américaine et les navires commerciaux".
Il n'y a eu aucun commentaire immédiat de la part du groupe Houthi à cet égard jusqu'à 06h15 (UTG).
Vendredi soir, le groupe Houthi a annoncé avoir ciblé un navire pétrolier britannique dans le golfe d'Aden, avec un certain nombre de missiles navals adaptés, ce qui a conduit à son incendie.
En
"solidarité avec la bande de Gaza"
, en proie depuis le 7 octobre 2023 à une guerre israélienne dévastatrice avec le soutien américain, les Houthis ciblent, avec des missiles et des drones, les cargos en mer Rouge qui appartiennent ou sont exploités par des Israéliens ou qui transportent des marchandises vers et depuis Israël.
Avec l'intervention des États-Unis et le Royaume-Uni ainsi que les tensions qui sont entrées dans une phase d'escalade significative en janvier, Al-Houthi a annoncé qu'il considérait désormais tous les navires américains et britanniques parmi ses cibles militaires.
À un rythme intermittent depuis le 12 janvier, une coalition dirigée par les États-Unis a lancé des raids visant, selon elle, des
"sites houthis"
dans diverses régions du Yémen, en réponse à ses attaques dans la mer Rouge, ce qui a suscité une réponse du groupe. de temps en temps.
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