Canada: un ministre "énervé" que des familles de Canadiens soient bloquées à Gaza

La rédaction
10:258/02/2024, Perşembe
AFP
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Le ministre canadien de l'Immigration, Marc Miller.
Crédit Photo : LARS HAGBERG / AFP
Le ministre canadien de l'Immigration, Marc Miller.

Le ministre canadien de l'Immigration s'est dit mercredi "très énervé" que des habitants de la bande de Gaza ayant de la famille canadienne ne puissent pas quitter ce territoire palestinien, bombardé et assiégé par Israël, pour s'installer temporairement au Canada.

Le mois dernier, le gouvernement canadien avait fourni une liste d'environ 1.000 personnes autorisées à venir au Canada aux autorités israéliennes et égyptiennes.


La mesure prévoit d'accorder un permis de séjour temporaire de trois ans aux membres de la famille de citoyens canadiens (époux, enfants, petits-enfants, frères et soeurs, parents ou grands-parents) qui souhaitent quitter Gaza.


Ils seraient autorisés à rester au Canada pendant que les combats se poursuivent, mais aucun d'entre eux n'a encore été autorisé à quitter Gaza.

"Cela m'énerve beaucoup"
, a confié le ministre Marc Miller à des journalistes. Et de déclarer:

Peut-être que les gens sur le terrain hésitent à laisser sortir ces personnes, mais il s'agit d'un geste humanitaire, et c'est extrêmement frustrant pour moi.

Plus tôt mercredi, le Premier ministre israélien a ordonné à l'armée de
"préparer"
l'attaque sur la ville de Rafah, où sont massés les Palestiniens déplacés de force par le génocide contre la bande de Gaza, rejetant le cessez-le-feu et les exigences du Hamas qui selon lui conduiraient à un nouveau massacre pour Israël.

S'adressant aux familles des prisonniers israéliens dans la bande de Gaza, Netanyahu a affirmé que les demandes du Hamas étaient
"irréalistes"
et que le maintien de la pression militaire était la seule option pour faire venir les prisonniers.

Plus de 600 Canadiens et de résidents permanents avaient pu quitter Gaza par ce point de passage, selon les derniers chiffres du gouvernement.

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a mis en garde contre les
"conséquences régionales incalculables"
d'un éventuel assaut sur Rafah qui
"augmenterait de façon exponentielle ce qui est déjà un cauchemar humanitaire".

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