L'Union pour le progrès et le changement (UPC), l'un des principaux partis d'opposition du Burkina Faso, a saisi la justice pour contester l'interdiction de la tenue de son bureau politique, alors que l'activité des partis politiques est suspendue depuis le coup d'Etat du 30 septembre dernier.
Un autre parti d'opposition, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), avait organisé une réunion de son bureau politique le 28 janvier.
Avant le coup d'Etat du 30 septembre 2022, le Burkina Faso était dirigé depuis janvier par un autre militaire putschiste, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.
Les partis politiques n'avaient alors pas le droit d'organiser des réunions publiques mais pouvaient maintenir leurs activités.