C'est ce qui ressort d'une conférence de presse tenue par Blinken, au siège du Département d'État américain à Washington, suivie par le correspondant d'Anadolu.
Le moyen le plus efficace de renforcer l'aide à Gaza est un cessez-le-feu.
Les opérations navales pour acheminer l'aide à Gaza ne suffisent pas, et Israël doit ouvrir des points de passage terrestres supplémentaires pour assurer l'acheminement permanent de l'aide.
La priorité absolue à Gaza est de protéger les civils et de garantir que ceux qui en ont besoin reçoivent l'assistance nécessaire.
Dans son discours sur l'état de l'Union du 8 mars, le président américain, Joe Biden, avait annoncé avoir ordonné à l'armée d'établir un port temporaire au large de la côte de Gaza, indiquant qu'une aide humanitaire accrue entrerait à Gaza par voie maritime via le port sans que des soldats américains ne mettent les pieds sur le territoire de la Bande.
À cause de la guerre et des restrictions israéliennes, les habitants de Gaza, et en particulier ceux des gouvernorats de Gaza et du nord, sont au bord de la famine, compte tenu des graves pénuries de nourriture, d'eau, de médicaments et de carburant, et du déplacement forcé d'environ 2 millions de Palestiniens à l'intérieur de la bande de Gaza, assiégée par Israël depuis 17 ans.
Outre les pertes humaines, la guerre israélienne a provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent, une destruction massive des infrastructures et des biens, et le déplacement forcé d'environ 2 millions de Palestiniens sur un total d'environ 2,3 millions d'habitants à Gaza, selon les données palestiniennes et onusiennes.