- 15.11.2024, vendredi
- 11:03
Crédit photo : Burç Eruygur / AA
L'Azerbaïdjan a rendu hommage, jeudi, aux victimes du massacre du "Janvier noir" de 1990, au cours duquel près de 150 civils avaient été tués et 744 autres blessés.
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Suite à l'agression des unités de l'armée soviétique et des forces spéciales, ainsi que des contingents des troupes intérieures, menées contre l'Azerbaïdjan, des civils, dont des enfants, des femmes et des personnes âgées, ont été massacrés dans les villes de Bakou, Sumgayit, Lankaran et Neftchala sur ordre des dirigeants de l'URSS "
, indique un communiqué du ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères.
Le communiqué explique que les troupes soviétiques, envoyées dans le pays pour réprimer les manifestations de masse du peuple azerbaïdjanais et du mouvement d'indépendance nationale, ont commis "
un massacre sans précédent contre la population civile, en violation flagrante du droit international"
.
Et de préciser que le mouvement d'indépendance nationale a débuté en réaction à
"la politique discriminatoire des dirigeants soviétiques à l'égard du peuple azerbaïdjanais, à la déportation de centaines de milliers d'Azerbaïdjanais hors de leurs terres ancestrales situées sur le territoire de l'actuelle Arménie, et aux revendications territoriales infondées de l'Arménie concernant le Karabagh.
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Cette tragédie a eu une influence décisive sur la formation de l'identité nationale de l'Azerbaïdjan et a marqué un tournant dans le recouvrement de l'indépendance de l'Azerbaïdjan. Le peuple azerbaïdjanais, qui a subi l'agression militaire, politique et morale du régime soviétique il y a 33 ans, a montré son attachement à ses anciennes traditions de lutte
", indique le communiqué.
Le massacre du Janvier noir est
"l'un des plus effroyables crimes commis au cours du XXe siècle
", est-il précisé dans le communiqué, ajoutant que les dirigeants de l'ancienne Union soviétique en portent directement la responsabilité.
"C'est avec une profonde tristesse que nous honorons à nouveau la mémoire de nos compatriotes qui ont sacrifié leur vie pour défendre l'intégrité territoriale de notre pays, la liberté de notre peuple et l'indépendance de notre État
", conclut le communiqué de la diplomatie azerbaidjanaise.
Perçu comme le symbole de la renaissance de la République d'Azerbaïdjan, le
"Janvier noir
" avait été marqué par le massacre d'au moins 147 personnes, le 20 janvier 1990.
L'Azerbaïdjan commémore, le 20 janvier de chaque année, les événements tragiques qui ont conduit à ce terrible massacre.
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