Crédit Photo : Fadel ITANI / AFP
Des volutes de fumée s'échappent du site d'une frappe aérienne israélienne qui a visé un quartier de la banlieue sud de Beyrouth, le 28 septembre 2024.
L'Iran a décrété cinq jours de deuil et assuré que "la ligne de Hassan Nasrallah se poursuivrait", le secrétaire général de l'ONU "très inquiet de la dramatique escalade'' à Beyrouth, le président américain Joe Biden estime que l'assassinat de Nasrallah est "une mesure de justice pour ses nombreuses victimes''...
Voici les principales réactions samedi après l'assassinat du chef du Hezbollah par Israël :
Le premier vice-président iranien, Mohammad Reza Aref, a prévenu samedi que l'assassinat de Nasrallah va entraîner la
Plus tôt, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a assuré que la
"ligne glorieuse du chef de la résistance, Hassan Nasrallah, se poursuivra et son objectif sacré sera réalisé avec la libération d'Al-Qods (Jérusalem), si Dieu le veut''.
L'Iran a décrété cinq jours de deuil.
Le gouvernement libanais a décrété samedi trois jours de deuil national après l'assassinat du chef du Hezbollah.
"Suite au martyre du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, qui rejoint la liste des personnes tuées par l'agression israélienne perfide contre le Liban, un deuil officiel est décrété"
, du 30 septembre au 2 octobre inclus, indique le gouvernement dans un communiqué.
L'assassinat de Nasrallah est
"une mesure de justice pour ses nombreuses victimes, dont des milliers de civils américains, israéliens et libanais''
, a estimé samedi le président américain Joe Biden. Et d'ajouter que
"Les Etats-Unis soutiennent pleinement le droit d'Israël à se défendre''.
La vice-présidente américaine et candidate à l'élection présidentielle, Kamala Harris, a qualifié le leader du Hezbollah de
"terroriste avec du sang américain sur les mains''.
Moscou, a
l'assassinat de Hassan Nasrallah, imputant à Israël
"l'entière responsabilité"
des possibles
"conséquences dramatiques''
dans la région.
"Il ne faut pas recourir à des modes opératoires terroristes et à l'effusion de sang pour des fins politiques''
, a déclaré le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov.
Et d'ajouter:
''Mon impression est que certains cherchent à provoquer l'Iran, pour ensuite provoquer les Etats-Unis et ensuite déclencher une guerre totale dans la région entière''.
Le président Recep Tayyip Erdogan a déclaré que
"le Liban et le peuple libanais sont la nouvelle cible de la politique de génocide, d'occupation et d'invasion menée par Israël depuis le 7 octobre''
.
Le dirigeant turc a également appelé à mettre un terme aux
"tentatives d'Israël d'étendre sa politique insensée menée à Gaza, au Liban et à d'autres pays de la région''.
La Syrie a dénoncé une
et fustigé le
"mépris du droit international''
de la part d'Israël.
La cheffe de la diplomatie allemande Annalena Baerbock, a souligné que la situation est
et qu'il y a un risque de
qui n'est
"pas du tout dans l'intérêt de la sécurité d'Israël''.
Le Premier ministre français, Michel Barnier, a souligné que la situation au Liban
"reste extrêmement grave''
et affirmé
"se préoccuper de la sécurité"
des Français sur place.
La Diplomatie française a ensuite exprimé
"l'extrême préoccupation de la France face aux développements de ces dernières heures au Liban''
, appelant à la
"cessation immédiate des frappes israéliennes au Liban''.
La France
"condamne toute action indiscriminée contre les civils''
et
"est opposée à toute opération terrestre au Liban''
, ajoute un communiqué du Quai d'Orsay.
Par ailleurs,
"elle appelle les autres acteurs, et notamment le Hezbollah et l'Iran, à s'abstenir de toute action susceptible de conduire à une déstabilisation supplémentaire et à un embrasement régional''
, exigeant que
"la sécurité et la protection des civils, au Liban comme en Israël''
, soient
.
Le secrétaire général de l'Onu Antonio Guterres s'est dit
"très inquiet de la dramatique escalade''
à Beyrouth ces dernières vingt-quatre heures.
"Ce cycle de violences doit s'arrêter maintenant et toutes les parties doivent s'éloigner du gouffre. La population du Liban, la population d'Israël, et de la région, ne peuvent pas supporter une guerre totale''
, a-t-il prévenu.
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