Crédit Photo : EMMANUEL CROSET / AFP
La police sud-africaine a arrêté 95 Libyens lors d'un raid dans une ferme près de White River, suspectée d'être un camp militaire. Selon la police, le site, présenté comme un camp de formation pour une société de sécurité, semblait être une base militaire.
La police sud-africaine a annoncé vendredi l'arrestation de 95 Libyens après un raid dans une ferme qui semble avoir été utilisée comme un camp militaire. "Quatre-vingt-quinze Libyens ont été arrêtés après un raid", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la police, Donald Mdhluli.
"Le site était présenté comme un camp d'entraînement pour une société de sécurité, mais à première vue, il s'agit d'une base militaire",
a ajouté le porte-parole.
Les 95 Libyens sont en cours d'interrogatoire à la suite de l'opération de police qui a eu lieu dans la matinée près de White River, dans la province de Mpumalanga (nord-est), à environ 360 km à l'est de Johannesburg.
"Le propriétaire de l'entreprise de sécurité est un ressortissant sud-africain",
a indiqué M. Mdhluli, sans donner davantage de précisions.
Des images télévisées de l'opération montrent une forte présence policière à l'extérieur du camp suspect, composé de tentes vertes de style militaire et de sacs de sable.
Il n'était pas clair dans l'immédiat si les Libyens arrêtés étaient affiliés à un groupe quelconque.
Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye, pays riche en pétrole, est déchirée par les violences et divisée entre deux camps rivaux, avec à l'ouest le gouvernement d'Abdelhamid Dbeibah, reconnu par l'ONU, face à un exécutif parallèle affilié au camp du puissant maréchal Khalifa Haftar, qui règne sur l'est et une partie du sud.
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