La fumée s'élève après l'attaque de l'armée israélienne dans la bande de Gaza, le 04 mars 2024.
"Israël affame délibérément la population de Gaza depuis le 8 octobre et qu'il prend actuellement pour cible les civils qui veulent atteindre l'aide humanitaire et les convois d'aide humanitaire".
C'est ce qu'ont affirmé mardi des rapporteurs des Nations unies.
Dans une déclaration écrite, les rapporteurs de l'ONU sont revenus sur la privation de nourriture de la population de Gaza par Israël, ainsi que sur le ciblage des convois d'aide et des civils.
La déclaration condamne le fait qu'Israël ait tué au moins 118 personnes en ouvrant le feu sur des Palestiniens qui attendaient de recevoir une aide humanitaire dans la bande de Gaza le 29 février, et qualifie de
"massacre"
la famine inévitable et la destruction du système local de production alimentaire dans la région sous blocus.
"Israël affame délibérément la population de Gaza depuis le 8 octobre et prend maintenant pour cible les civils et les convois d'aide qui veulent acheminer l'aide humanitaire",
indique la déclaration, appelant Israël à cesser d'affamer et de prendre pour cible les civils.
La déclaration souligne que bien que les coordonnées des convois d'aide aient été communiquées à Israël, ce dernier a ouvert le feu sur eux à de nombreuses reprises, et il a été rapporté qu'Israël n'a pas respecté ses obligations juridiques internationales et les mesures provisoires de la Cour internationale de Justice et a continué à commettre des
"crimes atroces".
"Israël refuse et restreint systématiquement l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza en bloquant les livraisons aux points de contrôle, en bombardant les convois humanitaires et en tirant sur les civils à la recherche d'une aide humanitaire"
, indique la déclaration.
Les rapporteurs affirment depuis des mois qu'une famine généralisée est imminente à Gaza et qu'il est alarmant de voir l'ensemble de la population civile exposée à une famine aussi rapide et sans précédent:
Lorsque des enfants commencent à mourir de cette manière, il est probable que la famine a déjà commencé ou qu'elle est imminente.
La déclaration réitère l'appel lancé à tous les pays pour qu'ils imposent un embargo sur les armes et des sanctions à Israël dans le cadre de leur devoir de faire respecter les droits de l'homme et de mettre fin aux violations israéliennes du droit humanitaire international.
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