À moins d'un an des élections législatives, qui devraient se tenir entre mai et août 2024, le Congrès national africain (ANC), parti remodelé par Nelson Mandela pour mener la lutte contre l'ancien régime ségrégationniste, semble en chute libre. De précédents sondages avaient déjà évoqué un soutien passant sous la barre des 50%.
Les Sud-Africains élisent leur Parlement, où le parti majoritaire désigne ensuite son président. Nelson Mandela, icône de la lutte contre l'apartheid, avait ainsi été élu en 1994 lors des premières élections démocratiques.
Le deuxième parti d'opposition, l'EFF (gauche radicale), obtient 9% des intentions de vote.
Pour se maintenir au pouvoir, l'ANC pourrait chercher à bâtir une coalition, tout comme l'opposition pour tenter de déloger le parti au pouvoir, notent de nombreux commentateurs politiques.